Alexis HANQUINQUANT, triathlète professionnel

Qui êtes-vous et qu’a été votre parcours ?

Le 05 août 2010 à l’âge de 24 ans, j’ai été victime d’un très grave accident de travail. Après de longs mois d’hospitalisation et de nombreuses interventions chirurgicales ma jambe n’a pu être sauvée, j’ai donc subi à une amputation trans-tibiale droite en septembre 2013.
Avant cet accident, j’étais déjà très sportif, j’ai pratiqué le basket de 8 à 23 ans à un bon niveau (promotion excellence région).
A 20 ans, j’ai pris une licence en sport de combat, mon choix se porte sur le Full Contact. En mai 2010, je décroche le titre de champion de France en – 86 kg. Je devais alors commencer des sélections en équipe de France et préparer des combats européens.
Après avoir fait le deuil de ma jambe, je me suis lancé un défi, celui de devenir un champion dans le triathlon (para-triathlon) et depuis septembre 2016, je suis licencié au club de ROUEN triathlon.
J’ai intégré l’équipe de France de Paratriathlon en janvier 2017 et j’ai décroché les titres suivants : 3x champions de France, d’Europe et Monde (2017, 2018 et 2019).

Quelle est votre définition de l’audace ?

L’audace pour moi c’est de croire en soi et de ne pas avoir peur de repousser ses limites !

Parmi tous les projets que vous avez pu mener, quel est le projet audacieux que vous avez envie de nous faire partager ?

Le projet le plus audacieux que je me suis fixé c’est certainement le fait de devenir sportif de haut niveau et de me qualifier pour les jeux paralympiques de Tokyo 2020 après mon accident. J’étais fraichement amputé de ma jambe droite lorsque j’ai annoncé à ma femme que je ferai tout pour me qualifier à des jeux paralympiques. C’est un rêve d’enfant que je suis sur le point de réaliser grâce à beaucoup de travail et d’acharnement… Je suis bien épaulé dans cet objectif par ma famille, ma fédération, mon club, mes entraineurs, mes sparrings, mon employeur, mes partenaires et mes supporters qui me poussent toujours plus loin !

Crédit photo : Marco Bardella

• 02 juillet 2020
• Interviews
• 605 lectures